Depuis la pandémie, on aurait pu croire que les formations en ligne allaient tout balayer sur leur passage. Les plateformes comme Udemy, Coursera ou edX ont vu leurs utilisateurs exploser. Mais aujourd’hui, la tendance s’inverse peu à peu. Moins d’engagement, moins d’inscriptions, moins de résultats.
Pourquoi ce ralentissement ? Et surtout, que choisissons-nous de faire différemment, ici à Madagascar, chez KENTIA-FORMATION sarl ? Voici une analyse fondée sur les faits — et sur l’expérience du terrain.
Ce qui explique le désengagement des grandes plateformes
1. Post-Covid : un essoufflement naturel
Pendant le confinement, beaucoup de salariés, dirigeants, ou jeunes diplômés ont suivi des formations en ligne, parfois plusieurs en même temps. Mais l’enthousiasme est retombé.
Aujourd’hui, beaucoup ne finissent même plus les cours commencés, surtout quand il n’y a pas d’échange humain ou de mise en situation réelle.
Exemple local : Lors d’une session de Business Coaching avec une entreprise industrielle à Antananarivo, l’un des responsables m’a expliqué avoir suivi plusieurs modules RH sur Udemy pendant le confinement. Il reconnaît qu’il a compris les concepts, mais n’a jamais pu les adapter à sa réalité d’entreprise familiale à Madagascar..
2. Concurrence excessive : trop de choix, pas assez de repères
Le web regorge de contenus gratuits, de MOOCs de grandes écoles, de vidéos YouTube... Mais face à cette abondance, il devient difficile de choisir la bonne formation.
Exemple : plusieurs jeunes entrepreneurs à Toamasina me posent régulièrement la même question : “Quelle formation en ligne me garantit un vrai impact sur mon entreprise ?” La vérité ? Il n’y a pas de garantie sans accompagnement.
3. Des préférences qui évoluent : rapide, ciblé, utile
Les professionnels recherchent aujourd’hui des contenus ultra ciblés, applicables immédiatement. Le modèle des longues vidéos de 6 heures n’attire plus.
C’est pourquoi j’ai lancé une série de vidéos de 1 à 3 minutes intitulée “1 minute pour ta boîte”, sur des sujets concrets : comment fixer ses prix, comment motiver son équipe, comment identifier ses clients rentables...
4. Des prix cassés, des résultats limités
Le modèle freemium, avec des cours vendus entre 5 et 15 euros, a fragilisé la qualité. Beaucoup de cours sont recyclés, mal suivis, voire obsolètes. Et surtout : sans retour, sans interaction, l’apprentissage reste théorique.
5. Les formateurs quittent les plateformes
Sur Udemy, la part reversée aux instructeurs diminue d’année en année. Résultat ? Moins de motivation à produire du contenu de qualité. Certains des meilleurs formateurs partent ou se concentrent sur leur propre communauté.
C’est aussi mon cas. J’ai choisi de ne pas dépendre des grandes plateformes, mais de construire une relation directe avec ceux que j’accompagne.
Notre approche chez KENTIA-FORMATION sarl
1. Des formations en salle, avec du concret
Nous croyons à la puissance du présentiel. Pour les modules clés comme le leadership, la comptabilité d’entreprise, la gestion RH ou la création d’entreprise, nous organisons des sessions en salle, avec :
- des mises en situation (jeux de rôle, études de cas),
- des échanges entre pairs,
- un ancrage dans la réalité économique de Madagascar.
Exemple : notre dernière formation sur la gestion de trésorerie à Antananarivo a permis à 12 PME de repartir avec un plan d’action adapté à leur réalité financière.
2. Des micro-learnings via les réseaux et YouTube
Nous diffusons gratuitement — via ma propre voix, Prospérin Tsialonina — des capsules utiles et inspirantes, comme :
- Pourquoi ta startup échoue avant même d’avoir vendu,
- Ce que Bill Gross a découvert sur le succès d’une startup,
- Starlink, abonnements flexibles et leçons pour les PME à Madagascar.
Ces contenus viennent en complément des sessions en salle et renforcent l’apprentissage continu, dans un format digeste, à la malgache.
3. Un lien humain, pas un simple accès
Notre conviction : les gens apprennent mieux quand ils se sentent accompagnés, écoutés, valorisés. C’est pour cela que chez KENTIA-FORMATION, nos formations incluent des sessions de coaching, des groupes WhatsApp pour le suivi, et parfois même un suivi terrain post-formation.
Exemple : dans le programme d’accompagnement de la BAD que nous avons co-piloté, plus de 300 entreprises ont été suivies sur plusieurs mois après la formation initiale.
Conclusion : mieux vaut former moins, mais former mieux
La baisse de régime des géants de la formation en ligne n’est pas une surprise. L’apprentissage ne peut pas être réduit à des vidéos. Il a besoin de contexte, de relation, de suivi.
Chez KENTIA-FORMATION sarl, nous avons fait le choix de l’impact. Nous croyons en un modèle hybride : présentiel pour la transformation, digital pour l’entretien de l’élan, et humain pour créer de la vraie valeur.
"Former, ce n’est pas remplir un vase. C’est allumer un feu." — Proverbe souvent attribué à Plutarque. C’est aussi notre philosophie.
Les limites du tout-en-ligne : pourquoi KENTIA-FORMATION sarl mise sur l’humain et le sur-mesure